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Après les récentes évolutions réglementaires autour du DPE 2025 et les ajustements annoncés sur son mode de calcul, le diagnostic de performance énergétique est plus que jamais au centre des préoccupations immobilières. Ces mesures s’accompagnent d’interdictions progressives de mise en location pour les passoires énergétiques et de la suspension temporaire du volet “Rénovation d’ampleur” de MaPrimeRénov’. Pour les syndics, administrateurs de biens et agences, l’impact du DPE ne se limite donc pas à une formalité technique : il influence la valeur, la location, mais aussi la gestion quotidienne des logements.

DPE : risques et contraintes pour la location et la valorisation

Les études de marché sont sans appel. Selon Seloger, un logement classé F ou G subit une décote moyenne de 13 à 17 % à la vente. A contrario, un bien classé A ou B peut bénéficier d’une prime de +6 à +14 %. Pour la location, les biens performants se louent plus rapidement et à des loyers plus stables.

  1. Interdictions progressives de location des passoires énergétiques : G dès 2025, F en 2028, E en 2034.
  2. Décotes significatives à la vente pour les logements énergivores : 13 à 17 % pour un F ou G.
  3. Risque amplifié de vacance locative pour les biens non rénovés, avec des revenus potentiellement bloqués.

La gestion de patrimoine doit intégrer le DPE comme critère de valorisation centrale, au même titre que l’emplacement ou la superficie. Il est nécessaire d’identifier et prioriser les biens à risque, anticiper les plans de rénovation et adapter la stratégie locative pour limiter la perte de valeur et de revenus. Les logiciels de gestion immobilière avec suivi des KPI sont un vrai atout en générant des alertes sur les biens menacés de décote.

Retards et tensions liés aux projets de rénovation énergétique

Les projets de rénovation énergétique peuvent être ralentis par des contraintes financières, techniques ou réglementaires.

  • Décalage des travaux essentiels : isolation, chauffage collectif ou autres améliorations nécessaires pour respecter les nouvelles obligations DPE peuvent être reportées.
  • Tensions dans les copropriétés : les décisions collectives (assemblées générales, votes sur les travaux) peuvent devenir plus complexes, avec des copropriétaires inquiets ou frustrés par les délais.
  • Stratégie locative impactée : certains logements classés F ou G peuvent rester hors marché plus longtemps, affectant la vacance locative et la rentabilité des biens.

Anticipez et priorisez les projets, planifiez les travaux en fonction des échéances légales, et communiquez clairement avec les copropriétaires ou bailleurs pour limiter les tensions et protéger la valeur du parc.

Avec la généralisation des QR codes et le durcissement des contrôles de diagnostiqueurs (octobre 2025), les propriétaires et locataires auront un accès direct aux données du DPE.
Les administrateurs de biens deviennent garants de cette transparence. Centraliser et vérifier les diagnostics via une plateforme fiable devient indispensable pour conserver la confiance des clients et se protéger juridiquement.

Impact DPE : le rôle stratégique des KPI et des outils digitaux

La multiplication des réformes et le nombre de lots gérés rend le suivi manuel des DPE impossible. Un logiciel ADB avec des fonctionnalités de pilotage par la data permet :

La multiplication des réformes et la gestion de nombreux lots rendent le suivi manuel des DPE quasiment impossible. L’intégration d’un logiciel ADB doté de fonctionnalités de pilotage par la data permet de transformer cette contrainte en véritable levier stratégique :

  1. Identifier automatiquement les biens à risque : classes E, F, G, et anticiper ceux qui pourraient se dégrader dans les années à venir.
  2. Suivre l’évolution des DPE après travaux : mesurer le retour sur investissement énergétique et ajuster les priorités de rénovation.
  3. Mesurer l’impact financier : visualiser les conséquences des performances énergétiques sur les loyers, la valeur des biens ou les décotes éventuelles, grâce à des tableaux de bord interactifs.
  4. Anticiper les échéances réglementaires : planifier les interventions et garantir la conformité, tout en proposant aux bailleurs une stratégie proactive.
  5. Optimiser la gestion opérationnelle : centraliser l’information, automatiser les alertes et faciliter la planification des travaux pour réduire les erreurs et gagner du temps.
  6. Renforcer la relation client : produire des rapports personnalisés et visuels pour convaincre les investisseurs ou locataires de la valeur ajoutée des actions menées.
  7. Créer une stratégie data-driven globale : analyser les tendances, identifier les zones géographiques ou typologies de biens les plus critiques et définir des priorités de rénovation efficaces.

Les professionnels de l’immobilier qui intègreront une approche data-driven au DPE auront un vrai avantage pour créer de la valeur ajoutée auprès de leurs clients.

Le DPE n’est plus un simple document administratif : il redéfinit la valeur, la rentabilité et la gestion quotidienne des biens immobiliers. Les professionnels doivent désormais intégrer cette donnée au cœur de leur stratégie. Cela passe par l’anticipation des interdictions, la gestion proactive des rénovations et l’usage intensif des outils digitaux. Ceux qui sauront transformer l’impact du DPE en opportunité auront un avantage concurrentiel majeur, en fidélisant leurs clients et en renforçant la valeur de leur portefeuille.

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